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Chasseral love part en lecture

Ces dernières semaines, j’ai été occupé à réviser la version 2 de mon roman. La version 3.1 est maintenant prête à partir chez les personnes qui se sont déclarées d’accord de me donner leur avis.

Avec Chasseral love, je n’ai pas voulu faire de la « littérature » : j’ai voulu raconter une histoire. C’est un thriller situé dans la région où je vis, comme le laisse entendre le premier mot du titre. Aujourd’hui, il me quitte pour d’autres yeux et j’ai l’impression qu’il commence à m’échapper. Je crains qu’il soit mal reçu. Je réalise qu’on pourra le trouver choquant, grossier, mal ficelé — ou sans intérêt.

Je suis souvent passé de la fierté au découragement et inversement. Découragement devant les tics d’écriture, les répétitions, les lourdeurs et ces adverbes qui poussent comme le chiendent. Fierté quand je relis un bon dialogue, quand mes personnages vivent leur existence propre, quand l’intrigue rebondit. Puis le sentiment de la vanité de l’entreprise : un éditeur s’intéressera-t-il à mon roman ? Et s’il s’en trouve un, le livre, noyé au milieu de milliers d’autres, trouvera-t-il son public ?

Au début, c’était un jeu, je voulais changer de genre, voir si je parvenais à passer de l’essai au roman. Le verdict va bientôt tomber. Quand je pense à tout le temps que j’ai passé à écrire ce truc, je me demande si je suis dans mon bon sens. Heureusement, je ne pense pas qu’à ça.

Note : cet article a été récupéré le 9 mars 2017 sur Google, où il était en cache. Il fait partie de ceux qui ont été remplacé par des textes “pirates”.

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